Quiter le mal-être en levant les obstacles du chemin vers l'objectif.
Bernard FRIT et LA TEMPERANCE

Comment quitter le mal-être ?

L’hypnose c’est maintenant. On va devoir vérifier si la personne est capable d’atteindre son objectif de changement. Et c’est en identifiant les obstacles sur la route que nous allons choisir la ou les techniques adaptées. Car maintenant, dès que les obstacles auront été levés, le mal-être sera oublié.

Et voilà, nous avons défini le mal-être, ses causes, nous avons imaginé ce que pourrait être la fin du mal-être et maintenant nous voilà à répondre à comment quitter le mal-être.

Donc, il va falloir réaliser plusieurs opérations :

La première consiste à choisir le moyen à utiliser, la technique, l’induction, le type de transe hypnotique à utiliser pour quitter le mal-être.

Et ensuite il s’agit de choisir quelle structure utiliser, dans quel ordre construire notre intervention ou notre induction, savoir s’ il y a plusieurs techniques ou plusieurs outils à utiliser successivement et dans quel ordre.

Ensuite, il faut décider de quel type d’accompagnement cette personne-là a besoin : faut-il faire un accompagnement ?

Comment va-t-on l’évaluer ?

Que peut-on faire pour savoir à l’avance quel résultat aura donné notre travail ?

Choix du moyen à utiliser.

Lorsque l’on commence ce métier d’accompagnant en hypnose, c’est toujours un défi de savoir précisément quels moyens utiliser pour aider la personne à surmonter les obstacles qui la séparent de son objectif.

Il n’y a pas de règle précise. D’abord il faut cesser totalement de vouloir trouver une sorte de loi détaillant très précisément : « face à ce type de problème je vais utiliser tel type d’outils. »

Ceci fait référence au modèle biomédical qui fonctionne avec un examen, un diagnostic, un traitement.

Ici ce n’est pas comme cela que ça fonctionne. D’abord, rien ne garantit que vous allez trouver du premier coup le bon moyen, les bonnes techniques ou la bonne méthode pour accompagner cette personne vers sa réussite.

Il vous faudra peut-être plusieurs tentatives, plusieurs essais infructueux, avant de trouver la bonne méthode ou le bon moyen. Le bon moyen, c’est celui avec lequel vous vous sentez à l’aise au moment où vous êtes dans l’accompagnement avec cette personne.

Quelle structure utiliser ?

Ici le mot structure renvoie plutôt à des cas où vous devez utiliser plusieurs techniques, plusieurs approches parce que le chemin qui conduit à la réalisation de l’objectif de la personne est semé d’embûches qu’il faut déminer les unes après les autres.

Et là encore la réponse va être : écoutez-vous !

Vous devez choisir la structure, le chemin dans lequel vous êtes à l’aise pour accompagner la personne. Même si vous pensez qu’il vaudrait mieux faire autrement, si vous ne vous sentez pas à l’aise pour accompagner avec ce que votre mental vous propose, alors choisissez ce que votre intuition vous propose.

Si votre intuition tombe en panne, alors analysez la situation et faites référence à d’autres cas similaires que vous avez pu avoir : comment avez-vous réagi et qu’est-ce que ça a donné ?

C’est en fait le principe de l’alliance magique du mental et de l’intuition. Si l’un fait défaut, utilisez l’autre.

Quel accompagnement faire ?

Évidemment vous avez le choix de différents types d’accompagnement comme :

Il n’y a pas d’idéal, il n’y a pas de solution miracle, il y a simplement vous, avec votre savoir-faire, avec vos capacités et avec vos possibilités de l’instant. C’est à cela que vous devez vous fier.

Finalement, vous avez toute une gamme de possibilités, de savoirs-faire, de solutions, de techniques, vous avez l’embarras du choix.

Il n’y a rien, je le répète, il n’y a aucune solution miracle, aucune règle décrivant quel accompagnement faire dans tel ou tel cas. C’est vous qui décidez.

Résultat obtenu en fin de séance.

C’est sûr qu’il n’est pas toujours évident, ni facile, d’évaluer précisément quel est le résultat obtenu en fin de séance. Que vous ayez ou non pratiqué l’hypnose, profonde ou non ou autre chose, vous allez devoir vous reposer sur différents critères d’évaluation selon le travail réalisé.

D’abord vous allez voir sur le visage de la personne si elle est soulagée, si elle a l’air rayonnante ou contente. Vous devez davantage vous fier à ses réactions non-verbales ou para-verbales, à ses comportements ou micro-comportements, plutôt qu’à ce qu’elle va vous dire.

Certaines personnes vous diront que tout va bien, que tout est formidable, alors que manifestement sur le plan non-verbal sur le plan du micro-comportement, vous pouvez avoir une impression complètement différente. Fiez-vous à cette impression et questionnez la personne.

À l’inverse, d’autres personnes vous diront que rien n’a fonctionné que ce n’était pas ce qu’elles s’attendaient à obtenir et que rien ne s’est passé. Là aussi fiez-vous aux réactions non-verbales, aux micro-comportements, pour juger de la pertinence de ce que vous venez de réaliser. Même s’il vous faudra répondre aux objections que la personne vient de vous faire verbalement.

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