Extrait du Chapitre 20 d’Au Coeur de l’Esprit : Mobilsez votre capacité naturelle à guérir, une méthode pour retrouver la santé.
Voici d’autres exemples d’application du processus de guérison à des cas très divers.
Peter participait à un séminaire où j’enseignais le protocole d’autoguérison. Peter souffrait d’un cancer de la peau localisé sur le nez apparu environ deux mois auparavant. La tumeur mesurait environ trois millimètres de diamètre et devenait de plus en plus grosse. En 1983, il avait déjà eu une première tumeur cancéreuse sur la peau puis une deuxième quelques années plus tard ; c’était donc un problème qu’il connaissait. La première fois, il avait cru qu’il s’agissait d’un grain de beauté un peu curieux. Mais cette grosseur devenait plus importante, le démangeait et selon son expression : "J’avais des sensations de picotement à l’intérieur et j’avais l’impression que cela se propageait." Peter consulta son médecin qui diagnostiqua un cancer. Il l’informa des différents traitements possibles : opération chirurgicale ou crème à la cortisone. Le médecin lui recommanda tout d’abord d’essayer la crème à la cortisone et, si cela ne marchait pas, de recourir à la chirurgie. La crème a été efficace et, au bout de six mois, cette grosseur cancéreuse était guérie. Quelque temps plus tard, Peter utilisa cette même méthode pour soigner une deuxième grosseur cancéreuse.
Lorsque, pour la troisième fois, Peter constata l’apparition de la tumeur sur le nez, il eut la même sensation "horrible" qu’il avait eue auparavant et il décida d’avoir recours rapidement au traitement pour s’en débarrasser. Cependant, il s’avéra que, cette foisci, ce traitement ne fut d’aucune efficacité. Peter faisait partie de l’assistance lorsque je fis la démonstration du protocole d’autoguérison sur un autre participant. Peter ne se contenta pas d’observer la démonstration, mais il pratiqua sur luimême les instructions que je donnais, puis n’y pensa plus. Par la suite, il me dit : "Je n’en attendais rien."
Deux semaines après ce séminaire, sa femme a été la première à remarquer que quelque chose avait changé. "Ma femme prit ma tête, me regarda de profil puis dit : "C’est en train de tomber !", je lui ai répondu : "N’y touche pas" et effectivement c’est tombé deux jours après ! Maintenant, c’est complètement parti !" expliqua Peter.
Je lui ai demandé comment il avait visualisé son cancer pendant le séminaire : " J’ai imaginé que c’était très chaud. Je le voyais recouvert d’un bandage qui maintenait la chaleur à l’intérieur."
Ted, un de nos participants, est atteint du virus du Sida. Il ne considère pas ce diagnostic comme une condamnation à mort, il cherche au contraire les moyens d’améliorer sa santé et sa vie. Fort de cette motivation à surmonter le Sida, il a employé tous les moyens pour guérir. Il a eu recours à de nombreuses méthodes décrites dans cet ouvrage qui l’aidèrent à réduire le stress et à accroître son bienêtre personnel. Nous approuvons sa démarche et nous l’avons encouragé dans ses efforts. Lorsque nous travaillons avec des patients confrontés à une situation semblable, nous leur promettons seulement d’améliorer la qualité de leur vie, pas de la prolonger. Néanmoins, il existe de nombreux exemples de cas de rémission complète de maladies dites en phase terminale et il semble que les changements d’ordre psychologique jouent un rôle important. L’ouvrage de Bernie SIEGEL intitulé Amour, Médecine et Miracles (1) présente une série d’exemples impressionnants de guérisons ainsi qu’une synthèse de preuves scientifiques confirmant les liens entre l’aspect physiologique et psychologique qui rendent ces guérisons possibles.
Si une personne est vraiment en bonne santé, elle peut être en mesure de gérer ses tensions, sa nervosité, sa colère et un certain déséquilibre à l’aide de différents moyens. Mais, lorsqu’il s’agit de se remettre d’une maladie grave, il est nécessaire de faire le point sur sa vie de manière à ce que le corps dispose de ressources maximales pour se guérir. Dans cette perspective, Ted a employé de nombreuses méthodes de PNL.
Entre autres, il a appliqué la méthode décrite dans ce chapitre pour coder le Sida comme s’il s’agissait d’un rhume. Il voulait que son corps réagisse au Sida comme à quelque chose dont il pourrait automatiquement guérir. Aucun d’entre nous ne savait si cela était possible ou non, mais Ted avait tout à gagner à tenter l’expérience.
Un an plus tard, Ted refit le test du Sida, le test des anticorps était positif, mais le test du virus, négatif. Le laboratoire n’avait pu cultiver le virus à partir de son sang. Ted en conclut que son corps avait réussi à créer une immunité contre le Sida. Il disposait à présent d’anticorps contre le virus comme il avait des anticorps contre la grippe. De toute façon, le virus avait disparu. "Mes médecins n’arrivaient pas à le croire ; ils me demandèrent de renouveler les examens dans un autre laboratoire. Les résultats furent identiques et les médecins ne parvenaient toujours pas à croire que c’était possible. Maintenant, je suis l’objet d’un intérêt médical intense".
Dans le magazine Science (2), un article montre que les chercheurs ont constaté que le cas de Ted n’est pas unique. Sur mille cas étudiés dans l’hôpital Johns Hopkins, quatre personnes montrent la même évolution avec disparition vraisemblable du virus.
Nous ne savons pas exactement ce qui s’est passé d’un point de vue physiologique pour Ted, mais, nous sommes certains que ces changements sont étroitement liés au travail thérapeutique effectué. Aujourd’hui, Ted est en parfaite santé et ne présente plus aucun symptôme (voir postscriptum à la fin du chapitre).
A un moment ou à un autre de notre vie, nous désirons tous accroître notre capacité de guérir. La méthode décrite dans ce chapitre vous permet de mobiliser votre propre capacité de guérison.
Il est certain que cette méthode ne peut tout guérir. Elle prend peu de temps et elle ne vous demande de changer vos croyances ou d’adopter un style de vie spécial. Si vous rencontrez des difficultés à pratiquer la méthode seul, n’hésitez pas à demander de l’aide à des personnes qualifiées et entraînées à cette méthode de PNL.
Au début, les gens ne trouvent pas d’exemple de problèmes dont ils peuvent souffrir, car ils "partent du principe" qu’aucune guérison n’est possible. Si c’est le cas, le processus d’autoguérison peut être particulièrement approprié. Puisque vous croyez fermement que telle maladie ou telle blessure ne peut se guérir d’ellemême, si vous changez votre manière de penser, vous obtiendrez des résultats tout à fait extraordinaires. Lors d’un séminaire, quelqu’un m’a dit : "Je ne peux pas appliquer ce processus à mon arthrite, car on ne peut rien y faire." Puis, il se rendit compte qu’il pensait à son arthrite comme à une maladie nécessairement vouée à s’aggraver. Son intérêt pour la méthode se manifesta lorsqu’il prit conscience des résultats éventuels s’il parvenait à modifier son mode de pensée inconscient.
Nous avons enregistré d’excellents résultats auprès de patients qui ont appliqué ce protocole sur des problèmes très variés. Vous venez de lire quelques exemples qui démontrent que nous sommes capables de mobiliser notre faculté d’autoguérison. Chaque année, le nombre d’exemples augmente. Bien sûr, plus la maladie est grave, plus grands sont les bénéfices possibles.
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